love

Danemark

* "amour" en Anglais

" Je t'aime "
Quelques précisions sur cette langue

L’anglais (English en anglais) est une langue indo-européenne germanique originaire d’Angleterre qui tire ses racines de langues du nord de l’Europe (terre d’origine des Angles, des Saxons et des Frisons) et dont le vocabulaire a été enrichi et la syntaxe et la grammaire modifiées par la langue normande apportée par les Normands, puis le français avec les Plantagenêt.
L’anglais est également très influencé par les langues romanes, en particulier par l’utilisation de l’alphabet latin ainsi que les chiffres arabes.
Langue officielle de facto du Royaume-Uni, de l’Irlande et d’autres îles de l’archipel britannique (Île de Man, îles anglo-normandes), l’anglais est la langue maternelle de tout ou partie de la population, et suivant les cas, la langue ou une des langues officielles de plusieurs pays, totalement ou partiellement issus des anciennes colonies britanniques de peuplement, dont les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, que l’on réunit sous l’appellation de monde anglo-saxon, bien qu’il n’existe pas de définition universelle de cette expression.
Il est également langue officielle ou langue d’échange dans de très nombreux pays issus de l’ancien Empire britannique, même en l’absence de population d’origine anglo-saxonne significative (Kenya, Nigeria, Hong-Kong, Inde, Pakistan, etc.).
Beaucoup des pays dont l’anglais est la langue officielle sont réunis au sein du Commonwealth (bien que pour certains, il ne soit pas l’unique langue officielle).
Il est également l’une des vingt-quatre langues officielles de l’Union européenne.
L’anglais est l’une des langues les plus parlées au monde : par son nombre de locuteurs natifs, il se classe troisième, après le chinois (mandarin) qui occupe le premier rang, et l’espagnol, qui occupe le second. L’anglais est en tant que « langue internationale » la langue la plus parlée dans le monde, il est également la langue la plus souvent enseignée en tant que langue étrangère. Il est encore la langue la plus utilisée sur internet mais a beaucoup régressé, son poids sur Internet passant en quelques années de 80 à 25 %.
L’anglais est l’une des six langues officielles et des deux langues de travail — avec le français — de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Quelques références littéraires et cinématographiques

AFRIQUE DU SUD

CINÉMA  

KATRINA

JANS RZAUTENBACH (1969)

Inspiré du livre Try for White de Basil Warner – Katinka Heyns, Cobus Rossouw, Jill Kirkland, Don Leonard, Joe Stewardson, Simon Sabela.

Katrina, métisse, vit très mal la classification raciale de l’apartheid. Nous sommes dans les années 1960. Pour que son fils ait une vie meilleure, elle tente de se faire passer pour Blanche pour accéder à certains privilèges, et elle renie son père et sa mère. Quand plus tard un prêtre anglican tombe amoureux d’elle, leur relation sera soudain bouleversée quand le secret est dévoilé. De plus, son fils adulte, qui ignore tout des origines de sa mère, vient d’être promu médecin en Grande-Bretagne…

COUNTRY LOVERS

MANIE VAN RENSBURG (1982)

Inspiré du roman Les amoureux de Nadine Gordimer – Ryno Hattingh (Paulus), Nonsa Nene (Thebedi), Brian O’ Shaughnessy (Mr. Eysendyk), Isobel Pienaar (Mrs. Eysendyk), Sandra Prinsloo (Lerice).

Deux enfants, Thebedi, fille d’un ouvrier agricole Noir et Paulus fils d’un fermier Blanc grandissent ensemble et se lient d’amitié. Plus tard ils entretiennent une relation amoureuse, mais l’amour interracial est interdit. Elle tombe enceinte, le cache à Paulus qui part pour étudier. Thebedi, courtisée par Njabulo, un autre ouvrier agricole, se marie. Son enfant a la peau claire… Quand Paulus rentre, les retrouvailles débouchent sur une tragédie.

 

CITY LOVERS

BARNEY SIMON (1982)

Inspiré d’une histoire de Nadine Gordimer – Rachel Frey, Charlotte Oosthuisen, Joe Stewardson (Dr. Franz Von Leinsdorff), Denise Newman (Yvonne), Pearl Urger, Bill Flynn (le détective).

Un géologue allemand tombe amoureux d’une indienne à l’époque de l’apartheid où toutes relations sexuelles entre Blancs et non Blancs sont interdites. Leur amour est impossible.

 

THE SCHOOLMASTER (LE MAÎTRE D’ÉCOLE)

JEAN DELBEKE (1990)

Jürgen Prochow (Rosinsky), Elsa Fourie (Engela), Ron France (Stratford).

Un jeune instituteur polonais, Rosinsky, en poste dans une école rurale en Afrique du Sud, enseigne aux enfants Blancs. Rapidement il invite les enfants Noirs à se joindre à eux dans son école, une démarche peu appréciée par la communauté bourgeoise locale. Il tombe amoureux d’une jeune fille de couleur, Engela, avec laquelle il aimerait partir. Mais les habitants sont déterminer à lui créer des ennuis. Lors d’une fête, un handicapé mental meurt de manière suspecte. Rozinski serait le coupable…

ZULU LOVE LETTER (LETTRE D’AMOUR ZOULOU)

RAMADAN SULEMAN (2004)

Pamela Nomvette (Thandeka), Sophie Mgcina (Me’Tau), Kurt Egelhof (Moola), Mpumi Malatsi (Mangi).

Johannesburg pendant les années de transition, deux ans après les premières élections démocratiques. Une époque où les familles et les individus essayent de se reconstruire en affrontant la complexité de l’indépendance dans cette Afrique du Sud, tout juste sortie de la tourmente. Thandeka, une journaliste noire engagée, a subi d’atroces violences en prison et a mis au monde Mangi, une petite fille sourde et muette. Elle la retrouve à la sortie mais les traumatismes vécus ne peuvent s’effacer d’un coup de baguette magique. Difficile pour elle de souscrire au discours officiel de réconciliation, elle doit commencer par surmonter ce passé dans son corps comme dans sa propre famille. Sa fille, 13 ans, essaye de lui montrer le chemin à suivre en réalisant des lettres d’amour en broderies, à la manière des costumes folkloriques zoulous.

Mais Tandheka replonge dans ce passé qu’elle tente d’oublier, quand elle rencontre Me’tau, une vieille femme de Soweto. Elle sait qu’elle a été témoin de l’assassinat de sa fille Dineo par la police secrète. Me’tau lui demande de l’aider à retrouver les coupables et savoir où sont les restes de sa fille pour l’enterrer dans la tradition. Elles ignorent que les trois assassins rôdent autour d’elle. À la question d’un journaliste : « Si on devait retenir qu’un seul message de votre film, quel serait-il ? » Ramadan Suleman répond : « L’amour ! L’amour d’une mère pour sa fille : Thandeka et Mangi, d’une autre qui cherche sa fille : Me’Tau et Dineo. Zulu love lettre est un voyage d’amour ». Un film poignant.

SHIRLEY ADAMS

OLIVER HERMANUS (2009)

Grand prix du festival d’Amiens – Denise Newman (Sirley), Keenan Arrison (Donovan), Emily Child (Tamsin), Teresa Sedras (Samsodien), Travis Peterson (Jacobs, Jeremy).

Premier film d’Oliver Hermanus qui signe un beau et poignant portrait de femme, disons plutôt de mère, qui voue à son fils Donovan un amour exemplaire. Devenu tétraplégique, à la suite d’un accident sur le chemin du lycée où il a reçu une balle perdue dans le cou, Shirley est seule à l’assister et à lui donner de l’amour. Elle va jusqu’à voler pour survivre car l’aide sociale ne suit pas et les pharmacies ne veulent plus lui faire crédits. Mais son combat semble vain. Dépressif, Donovan fait plusieurs tentatives de suicide et à chaque fois elle lui crie « Réveille toi » effrayée qu’il puisse réussir à quitter la vie.

Ils existent trois langues pour la littérature sud-africaine : les langues bantoues, le domaine afrikane – qui correspond à l’implantation des colons d’origine hollandaise installés au Cap dès le XVIIé siècle – et celui de la littérature anglaise.

LITTÉRATURE

ROMAN

Un amant de fortune

NADINE GORDIMER

(éd. Grasset 2002)

Une histoire d’amour complexe où se télescope deux cultures et deux sociétés. Julie, issue d’un famille blanche aisée et fille d’un homme d’affaires puissant, tombe en panne de voiture à Johannesburg. Elle rencontre à cette occasion Abdu, un mécanicien immigré, en situation irrégulière. Elle, d’un tempérament rebelle combat l’état d’esprit de sa famille et de son milieu. Lui, qui galère, aimerait faire parti du milieu privilégié auquel elle appartient. Deux êtres qui n’étaient pas faits pour se rencontrer mais qui néanmoins vont s’aimer. Abdu dénoncé est expulsé et repart vivre dans son village situé aux portes du désert. Soudain l’histoire s‘emballe. Par amour Julie abandonne les beaux quartiers, décide de le suivre pour vivre en harmonie avec son idéal de vie. Son adaptation à la vie dans le désert et dans la famille arabe musulmane qui doit faire une place « à l’étrangère » est difficile, mais son amour pour Abdu lui donne cette force.

Nadine Gordimer (1923-2014), prix Nobel de littérature en 1991, est l’auteur d’une quinzaine de romans et de nombreuses nouvelles. Une plume sobre et engagée pour parler de cette terre « odorante et colorée » qu’elle n’a jamais quittée, même au moment le plus sombre de son histoire sous l’apartheid de 1948 à 1994, année de l’avènement de la démocratie. En Afrique du Sud si les vieux démons ont été chassés officiellement, ils rôdent toujours, en coulisse. Comme le gardien de phare Nadine Gordimer scrute l’horizon, signale les écueils, mais aussi les nouvelles espérances : « Il y a une mine de sujets neufs, explique-t-elle, par exemple comment se construit la bourgeoisie noire, comment les Blancs réagissent en voyant des médecins ou des avocats noirs, et comment les gens apprennent à vivre ensemble. (…) Un écrivain ne peut être vraiment utile qu’en dépassant la réalité socio-économique. Sa mission, c’est d’exprimer des vérités cachées

 

Slow man (L’Homme ralenti)

JOHN MAXWELL COETZEE

(éd. du Seuil 2005)

Paul Rayment, soixante ans, victime d’un accident de vélo provoqué par un chauffard se réveille à l’hôpital. Il doit être amputé d’une jambe mais il refuse la prothèse «  cet équilibre factice », qu’on veut lui greffer. On suit le drame de cet homme, désormais obligé de vivre au ralenti, à travers son portrait psychologique. Il affronte la solitude, rentre chez lui et se trouve contraint de prendre une infirmière pour l’aider. Plusieurs se succèdent sans lui convenir jusqu’au jour où se présente Marijana, une auxiliaire de vie croate, qui réveille son cœur mais, là aussi la relation affective sera complexe.

John Maxwell Coetzee (prix Nobel de littérature en 2003), est né en 1940 au Cap dans une famille d’afrikaner calviniste d’expression anglaise. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, de nouvelles et d’une trilogie autobiographique (Scènes de la vie d’un jeune garçon, Vers l’âge d’homme et l’Été de la vie), traduite en français. Il se définit plutôt comme : « un écrivain occidental vivant en Afrique du Sud, » qu’un écrivain sud-africain.  Comme beaucoup d’écrivains il n’a cessé de dénoncer les inégalités et les contradictions de son pays : « Dans une société de maîtres et d’esclaves, personnes n’est libre. L’esclave n’est pas libre parce qu’il n’est pas son propre maître ; le maître ne l’est pas parce qu’il ne peut se passer de l’esclave », disait J.M. Coetzee en 1987.

 

POÉSIE

Vous trouverez les oeuvres des poètes référencés ci-dessous dans l’ouvrage Poèmes d’Afrique du Sud, Anthologie composée et présentée par Denis Hirson (éd. Actes Sud, éd. UNESCO).

MONGANE WALLY SEROTE

Né en 1944, il passe 9 mois en isolement total en 1969 puis est libéré sans être inculpé : « Sa poésie joue un rôle important dans la renaissance de l’écriture noire dans les années soixante-dix ». Son seul roman Alexandra, mon amour, ma colère a été traduit en français (1988).

INGRID DE KOK

Né à Johannesburg en 1951, Ingrid de Kok a vécu sa jeunesse dans une ville minière du Transvaal, elle a été l’une des organisatrices de la conférence « Fault Line », chargée d’étudier les implications littéraires dans le travail de la commission « Vérité et Réconciliation ». Elle est l’auteur de deux recueils de poèmes.

Petit trépas

À une femme dont le bébé est mort-né et à qui un homme a dit de cesser ce deuil, « parce que les épreuves et les horreurs supportées jour après jour par les femmes noires dans ce pays sont plus importantes que la perte d’un enfant blanc ». L’amour d’une mère pour un enfant qu’elle a porté, désiré, une longue attente avec au bout un vide obsédant.

 

KENYA

CINÉMA

ACTION

ALBERT WANDANGO (1990)

Alice est une fille mère responsable. Elle travaille mais son patron profite de sa situation difficile pour lui faire comprendre qu’elle conservera son job, si elle devient sa maîtresse. Elle refuse et est congédiée. Une autre jeune femme est appelée à la remplacer et rapidement il lui joue le même scénario odieux: à son tour elle refuse par solidarité féminine et pour lui montrer qu’une femme, au risque de perdre son travail, a de la dignité et qu’on ne l’achète pas avec le sexe.

 

NAMIBIE

CINÉMA

SILB’AS WEDDING (LE MARIAGE DE SILBA)

BRIDGET PICKERING (1996)

Silba s’est mariée et revient dans son village, mais sa famille n’accepte pas le mariage qui n’a pas été fait dans les traditions. Il se voit contraint d’accepter les différences entre sa famille et la modernité dans laquelle il vit.

 

ZIMBABWE

CINÉMA

LA DERNIERE IMAGE

FARAÏ SEVENZO (CM1997)

Walter Maparutsa (Taguma), Marjorie Masukusa (Mukai).

Un jeune photographe rencontre fortuitement Mukai, une femme mariée dont il tombe amoureux et dont les conditions sociales sont très différentes des siennes. Il réussit à se rendre chez elle sous prétexte de photographier son mari. Cette obsession le fera revenir sur ses idées, ses préjugés et ses jugements.

 

OUGANDA

CINÉMA 

GIRL CHILD EN BWAMBA (PETITE FILLE AU BWAMBA)

ROBBY WODOMAL (1994)

Selon la coutume du Bwamba, région située à l’ouest de l’Ouganda, les petites filles sont mariées dès l’âge de 10 ans et elles n’ont donc aucune chance d’accéder à l’éducation. Ces fillettes, triste réalité, sont considérées comme des sources de revenus : leur prix peut atteindre 10 chèvres ! Dans une communauté pauvre, l’éducation de filles n’est pas une priorité.

 

COMORES

CINÉMA

BACO

KABIRÉ FIDAALI et OUMÉNA MAMADALI (1995)

Saïd Madjide, Saïd Ali, Michèle Boudra.

Une fable comorienne. Baco M’Dalla, un vieux notable original et nanti du village agricole de Dindri, possède sur l’archipel d’Anjouan plusieurs exploitations d’ylang, une plante dont on extrait une huile essentielle. Il vit entouré de dix femmes et de cinquante enfants. Avec une telle progéniture il se retrouve confronté à des problèmes d’autorité au sein de sa famille. Il propose d’organiser un vote pour élire un nouveau chef, veut préparer sa succession et donner une fonction à chaque membre de sa famille.

 

GHANA

CINÉMA

LOVED BREVED IN AFRICAN POT (L’AMOUR MIJOTÉ DANS LA MARMITE AFRICAINE)

KWAW PAINTSIL ANSAH (1980)

Reginald Tsiboe, Anima Misa, George Wilson, Jumoke Debayo.

Aba, qui a étudié la mode dans une école chic pour devenir styliste, est amoureuse de Joe, fils de pêcheurs, mécanicien et quasiment illettré. Mais le père d’Ana, un fonctionnaire retraitée, veut marier sa fille à un avocat. Ce film, qui a connu une grande popularité au Ghana, met en lumière les conflits culturels et sociaux existants dans la société africaine et qui aboutissent bien souvent à des drames. Joe finira par partir et Ana atterrira dans un hôpital psychiatrique.

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