MIŁOŚĆ

Pologne

* "amour" en Polonais

" Je t'aime "
Quelques précisions sur cette langue

Le polonais (język polski, polszczyzna) est une langue appartenant au groupe des langues léchitiques des langues slaves. Elle a le statut de langue officielle en Pologne et est l’une des 24 langues officielles de l’Union européenne. Elle est parlée dans le monde entier (56 millions de locuteurs) du fait de la présence des minorités polonaises, notamment en Lituanie, Biélorussie et Ukraine, mais aussi dans de nombreux pays qui ne peuvent être tous cités. La langue s’écrit avec l’alphabet latin, certaines lettres étant surmontées de diacritiques.
Malgré la pression exercée par les administrations non-polonaises du territoire polonais, qui ont essayé de supprimer la langue, une littérature très riche s’est développée et aujourd’hui, le polonais est la seconde langue slave la plus parlée, après le russe mais devant l’ukrainien.

Quelques références littéraires et cinématographiques

KRONIKA WYPADKÓW MILOSNYCH
(CHRONIQUE DES ÉVÈNEMENTS AMOUREUX)

ANDRZEJ WAJDA (1986)

D’après le roman homonyme de l’écrivain et cinéaste polonais Tadeuz Konwicki (1974) – Paulina Mlynarska (Alina), Piotr Wawrzynczak (Witeck).

Nous sommes en 1939. Witeck, un jeune étudiant, vit avec sa mère aux environs de Wilno, en Lituanie polonaise, une région où se côtoient plusieurs communautés. Brillant, il échafaude des projets d’avenir, mais à l’occasion d’un voyage en train, il rencontre un mystérieux inconnu qui émet des doutes sur ses projets. Peu après, Witeck rencontre Alina dont il tombe amoureux. La famille de la jeune fille va tout tenter pour empêcher leur amour puis la guerre engendre de nouveaux obstacles qui leurs semblent insurmontables. Pour rester unis à jamais, seule la mort leur semble l’unique issue pour sceller leur destin.

PODW ÓJNE ŽCIE WERONIKI
(LA DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE)

KRZYSZTOF KIESLOWSKI (1991)

(Prix de la critique internationale FIPRESCI et Prix du jury œcuménique au Festival de Cannes 1991) – Irène Jacob (Véronique/Veronika, Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 1991), Philippe Volter (Alexandre), Halina Gryglaszewska (la tante), Aleksander Bardini (le chef d’orchestre), Wladyslaw Kowalski (le père de Véronique)

Une magnifique histoire d’amour aussi étrange qu’envoûtante qui relève du fantastique. Dans deux villes différentes (l’une en France, l’autre en Pologne), naissent deux petites filles gauchères avec une malformation cardiaque difficilement détectable. Elles n’ont aucun lien familial, leurs familles ne se connaissent pas, mais elles ont en commun la passion de la musique et certaines habitudes, elles aiment marcher pieds nus dans l’eau et sentir le contact d’un anneau d’or sur leurs paupières. Elles ont toutes les deux un sens absolu de la musique et une voix divine. Quand Veronika meurt brutalement dans un concert, elle va continuer à vivre dans l’âme et le corps de Véronique (son double) à travers la musique. Un jour Véronique s’éprend d’Alexandre, un écrivain dont elle fait la connaissance à un spectacle de marionnettes. Soudain il disparaît, elle le cherche et finit par le retrouver. Il lui confie qu’il est en train d’écrire un livre sur deux femmes identiques, nées dans deux pays différents…

KRÓTKI FILM O MILOSCI
(BRÉVE HISTOIRE D’AMOUR)

KRZYSZTOF KIESLOWSKI (1988)

Olaf Lubaszenko (Tomek), Grazyna Szapołowska (Magda), Piotr Machalica (Roman), Stefania Iwinska (Godmother)

Tomek, un jeune garçon timide, habite un grand ensemble un peu triste, chez la mère de son meilleur ami. Après le dîner son seul désir, s’enfermer dans sa chambre et se poster devant la fenêtre, pour regarder avec des jumelles, Magda, une belle jeune femme qui habite en face. Il se fait engager par le supermarché du coin pour lui livrer du lait, ce qui lui permet de sonner chez elle au petit matin. « Je suis voyeur parce que je vous aime » dit-il à Magda qui, abasourdie, le repousse. Un jour, elle lui montre cyniquement que l’amour est finalement bien peu de chose. Choqué, il prend la fuite. Mais à son tour elle est troublée par l’amour que lui voue cet amoureux fantasque. Quand Magda prend connaissance de sa tentative de suicide, bouleversée, elle lui rend visite et se retrouve dans sa chambre.

PLINĄCE WIEŻOWCE (LIGNE D’EAU)

TOMASZ WASILEWSKI (2013)

Mateusz Banasiuk (Kuba), Bartosz Gelner (Michal), Marta Nieradkiewicz (Sylwia), Katarzyna Herman (Ewa), Olga Frycz (Monica), Izabela Kuna (Khrystyna)

À Varsovie Kuba, un jeune nageur émérite, a un avenir prometteur devant lui. Mais entre sa petite amie Sylwia et Ewa, sa mère possessive chez qui il vit toujours, il se sent prisonnier. Un soir, il rencontre Michal, un bel étudiant, qui le fascine… Depuis cette rencontre, Kuba s’interroge sur sa possible homosexualité refoulée et, si elle était avérait, la difficulté d’affronter cette réalité dans une société polonaise ultraconservatrice. Le temps d’un week-end ils partent tous les trois à la campagne où ils dorment sagement sous la même tente. Cependant Sylwia n’est pas dupe et elle commence à s‘apercevoir des tendances de son amoureux. Elle se confie à la mère de Kuba qui interdit à son fils de voir Michal. Le père de Michal accepte l’homosexualité de son fils. En sortant de chez lui, Michal se fait attaquer dans son parking par des voyous homophobes qui l’abandonne inanimé au sol…

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