SZERETET

Hongrie

* "amour" en Hongrois

" Je t'aime "
Quelques précisions sur cette langue

Le hongrois est une langue de la branche finno-ougrienne des langues ouraliennes, dont d’autres membres sont le finnois et l’estonien. Il est parlé par environ 12,6 millions de personnes, dont 9 840 000 vivent en Hongrie. Il existe aussi des communautés magyarophones dans tous les pays voisins de la Hongrie (Roumanie, Slovaquie, Serbie, Ukraine, Autriche, Croatie et Slovénie), ainsi que d’importantes communautés apparues par émigration aux États-Unis, au Canada, en Israël. Par sa morphologie, le hongrois est typologiquement une langue agglutinante. Sa phonologie est caractérisée par l’harmonie vocalique. À côté de son vocabulaire hérité ou développé en interne, le hongrois a emprunté historiquement des mots aux langues slaves, au latin, à l’allemand et aux langues turques et indo-iraniennes.
Le hongrois s’écrit depuis le XIe siècle dans une forme adaptée de l’alphabet latin.
Langue officielle de la Hongrie, elle est également l’une des 24 langues officielles de l’Union européenne.

Quelques références littéraires et cinématographiques

KÖRHINTA (UN PETIT CARROUSEL DE FÊTE)

ZÓLTAN FÁBRI (1955)

Mari Törőcsik (Marika), Imre Soós (Máté), Ádám Szirte (Sandor), Béla Barsi (le père de Marika).

Marika est contrainte par la volonté de son père d’épouser Sándor, un riche paysan. Mais Marika aime secrètement Máté et elle n’ose pas le révéler et aller à l’encontre de sa famille, craignant de bousculer les traditions. Néanmoins, à l’occasion de ̀ la noce de l’une de ses amies, Marika abandonne son fiancé pour aller danser une czardas (une danse hongroise de couple) endiablée avec Máté…. A travers cette danse personne n’est dupe, ils affichent au grand jour leur amour devant tout le village et les projets du père de Marika sont contrariés.

AMOUR

KÁROLY MAKK (1970)

(Grand Prix du Jury au Festival de Cannes en 1971) – Mari Törőcsik (Luca), Iván Darvas (János) Erzsi Orsolya (Irén), Lili Darvas (la mère de János).

L’histoire se déroule en 1953 pendant les purges du régime communiste hongrois. Deux femmes, une mère et sa belle-fille (Luca), sont tendrement liées par l’amour qu’elles portent au même homme. En réalité János a été faussement arrêté et mit en prison. Luca vit dans l’angoisse de ne pas savoir si son mari János, qui a disparu, est vivant. Mais désirant protéger sa belle-mère mourante, elle invente une histoire avec la complicité d’Irén, la servante. Elle lui confie que pour échapper aux purges, János s’est exilé en Amérique pour tourner un film. La vieille dame vit dans l’attente des lettres de son fils devenu, soi-disant là-bas, un cinéaste renommé… Ce beau film montre un huit clos où le mensonge par amour lie deux êtres.

EGY HÉT PESTEN ÉS BUDÁN (LONG WEEK-END IN PEST AND BUDA)

KÁROLY MAKK (2003)

Ivan Darvas (Iván), Eileen Atkins (Amanda), Mari Törőcsik (Mari), Eszter Nagy-Kálózy (Anna, fille d’Iván et Mari).

Iván est un exilé hongrois, un ex prisonnier politique qui a fui la Hongrie et son régime totalitaire dans les années 1950. Il vit en Suisse en compagnie de sa femme britannique Amanda où ils passent une retraite sans souci. Toutefois, ce havre de paix est subitement interrompu par un appel téléphonique en provenance de Budapest lui annonçant que son ex-maîtresse Mari est gravement malade. Le passé d’Iván ressurgit et il retourne en Hongrie, 45 ans après avoir quitté son pays. A Budapest, il découvre qu’il a une fille, Anna, et que maintenant trois femmes se partagent sa vie et son amour….

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