Αγάπη

Chypre

Grèce

* "amour" en Grec

" Je t'aime "
Quelques précisions sur cette langue

Le grec est une langue hellénique, seule survivante de cette famille. Sous sa forme moderne, il a actuellement 15 à 22 millions de locuteurs, principalement en Grèce et à Chypre mais aussi dans les communautés de la diaspora et/ou minoritaires d’autres pays (Turquie, Italie, Bulgarie, Ukraine, Macédoine slave, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Géorgie). Il existe également une langue grecque liturgique, uniquement employée dans certaines grandes cérémonies religieuses commémoratives, notamment par le patriarcat œcuménique de Constantinople.
Langue officielle de la Grèce et de Chypre, en association avec le turc pour cette dernière, le grec est aussi l’une des 24 langues officielles de l’Union européenne.

Quelques références littéraires et cinématographiques

GRÈCE

 

LA CLÉ DU BONHEUR

MERITZIS THANASIS (1953, noir et blanc)

Efi Poly, Eftyhia Pavlogianni, Kaiti Asprea.

Froso, la rêveuse comme on l’appelle à Argostoli, vit dans une maison de campagne sur une île grecque, en compagnie de Giannakis, un artiste fou, et Vasilakis, un vieux garçon peu aimable, – tous deux sont les parents de Marieta, une insulaire.
Froso est amoureuse de Panagis, le neveu de Marieta, mais la mère de Froso, qui ne sait rien des sentiments de sa fille, souhaite la marier au capitaine Nikolas, un homme riche donc un bon parti. L’entrevue pour le mariage réussit car le capitaine, très généreux, fait tout pour contenter Froso. Il n’a qu’un seul souhait, que sa future femme soit heureuse. Malgré ses sentiments pour Panagis, Froso accepte avec joie d’être la femme du capitaine…

Στέλλα STELLA (FEMME LIBRE)

MICHAEL CACOYANNIS (1955, noir et blanc)

(Sélection Festival de Cannes 1954, Golden Globe du meilleur film étranger 1956) – Inspiré d’une pièce de théâtre de Iakovos Kambanéllis – Melina Mercouri (Stella), Giórgos Foúndas (Míltos), Alékos Alexandrakis (Alékos).

Stella, chanteuse dans un cabaret d’Athènes, électrise chaque soir son public. Tous les hommes tombent amoureux d’elle. Femme fatale, elle ne sacrifie rien à sa liberté. Tandis qu’Alékos, jeune homme de bonne famille, se meurt d’amour pour elle, Stella lui préfère Míltos, un joueur de football au tempérament fougueux… Mais la belle-mère veut qu’après le mariage, elle cesse de chanter. Stella va-t-elle refuser sa liberté par amour ? Míltos va-t-il accepter son choix de rester libre ?

Ο γαπητικός της βοσκοπούλας, O AGAPITIKOS TIS VOSKOPOULAS (L’AMOUREUX DE LA BERGÈRE)

ILIAS PARASKEVAS (1932, remake 1956)

Le remake de 1956 sera le premier film grec en couleur. Adaptation de la piéce de théâtre de Dimitis Koromilas sur un poème plus ancien J’ai aimé une bergère de Yorgos Zalokostas – Stella Georgiadi, Christoforos Nezer, Andreas Philippidis, Kaiti Lampropoulou, Mihalis Bouhlis.

Un riche propriétaire Mitros est attiré par Kroustallo, une jeune et jolie bergère, qui lui rappelle madame Stathaina son grand amour de jeunesse. Il souhaite l’épouser et il lui offre une grosse croix en or. Mais Kroustallo, amoureuse de Liakos, un berger très pauvre, refuse l’offre de Mitros. Un jour, Mitros est sauvé de la noyade par Liakos. La croix provoque une dispute entre les deux hommes. Mitros demande la main de Kroustallo à sa mère, madame Stathaina. On découvre alors un secret, Kroustallo est la fille cachée de Mitros…

Μια ζωή την έχουμε, MIA ZOÏ TIN ECHOUMÉ (ON NE VIT QU‘UNE FOIS)

YόRGOS TZAVÉLLAS (1958, noir et blanc)

Yvonne Sanson (Bibi), Dimitris Horn (Kleon),Vassílis Avlonítis (Guard), Christos Tsaganeas (le banquier)

Un ancien banquier se retrouve emprisonné pour détournement de fonds. Il raconte à son gardien les circonstances qui l’ont conduits à en être arrivé là. Il est tombé amoureux d’une très jolie femme, la maîtresse de son patron, dont les goûts de luxe l’ont ruiné et poussé au crime. Mais avant son procès le destin lui sourit, il hérite d’une fortune qui lui permet de solder ses dettes et de quitter la Grèce.

Ποτέ την Κυριακή, POTE TIN KYRIAKI (JAMAIS LE DIMANCHE)

JULES DASSIN (1960, noir et blanc)

Melina Mercouri (Ilya, Grand prix d’interprétation au Festival de Cannes), Jules Dassin (Homer), George Foundas (Tonio), Títos Vandís (Jorgo), Mitsos Liguisos (El, le capitaine)

Homére Thrace, un intellectuel américain passionné par la Grèce ancienne et par ses philosophes, vient pour trouver la Vérité. Il débarque dans un bar du Pirée où il croise Ilya, une prostituée, qui « reçoit » chaque jour de la semaine, sauf le dimanche (d’où le titre du film), réservé « aux amis » et au théâtre, une de ses passions. Homère, décide de la prendre en main, de tenter de l’éloigner de cette vie de débauche, de la remettre dans le droit chemin et de faire son éducation artistique. Elle délaisse « ses amis » réaménage son intérieur, s’habille de façon moins provoquante. Mais finalement c’est un jeune ouvrier qu’elle choisira d’épouser… Une comédie dont la chanson Les enfants du Pirée est restée célèbre.

EQÓIXA, ERÓIKA (NOTRE DERNIER PRINTEMPS)

MICHAEL CACOYANNIS (1960, noir et blanc)

Alexandros Mamatis (Alekos), Jenny Russell (Monika), Nikiforos Naneris (Dimitris), Panos Goumas (Loïzos), Patrick O’Brian (Sebastian)

L’histoire se déroule à Égine, une île grecque, dans les années 1930. À la sortie du lycée, Loïzos et ses amis Alekos, Dimitris et Andreas, créent une brigade de sapeurs pompiers. Comme les anciens Grecs ils aspirent à une vie simple et heureuse. Mais ce quatuor, que lie une belle amitié, va vivre des heures dramatiques. Nestor tue par accident Andreas et Loïzos va chercher à le venger. Loïzos, Alekos et Dimitris sont tous trois tombés amoureux de Monika, la fille de l’ambassadeur britannique. Lors d’un bal masqué à la résidence de l’ambassadeur, Alekos apprend par Sebastian, le frère de Monika, que celle-ci est amoureuse de Loïzos. Mais Loïzos s’enfuit avec une chanteuse plus âgée et quitte l’ile. Alekos devient alors chef de bande…

TA XÓXXIVA ΦAVΆQIA, TA KOKKINA FANARIA (LES LANTERNES ROUGES)

VASILIS GEORGIADIS (1963, noir et blanc)

Jenny Karezi (Eleni), Mairi Hronopoulou (Marie), Dimitris Papamichael (Petros), Giorgos Foundas (Mihalios), Manos Katrakis (Kapetan Nicolas), Despo Diamantidou (madame Pari), Eleni Anoussaki (Myrsine), Iro Kyriakaki (Katerina).

Quatre prostituées d’un bordel du Pirée rêvent de s’en sortir en rencontrant un amour véritable. La première doit épouser un capitaine qui meurt en mer ; la seconde est amoureuse, d’un jeune homme qui ne lui laisse aucun espoir; la troisième aime son souteneur. Eleni, la quatrième, une noble d’origine roumaine, sera la seule à réaliser son rêve.

ΓÁμOC AλÁ EλληVIKÁ, GAMOS ALA ELLINIKA (MARIAGE A LA GRECQUE)

VASILIS GEORGIADIS (1964, noir et blanc)

Xénia Kalogeropoulou (Mina), Giorgos Konstantinou (Petros), Smaro Stefanidou, Despo Diamantidou

Au cours d’un bal costumé Mina, une étudiante aux Beaux-Arts déguisée en nonne, rencontre Petros un employé de bureau déguisé en Roméo. Ils décident de se revoir et se donnent rendez-vous. Mais n’ayant pas mis leurs lunettes au bal, ils ne se reconnaissent pas. Ils se retrouvent et finissent par se marier. Installés dans un petit appartement que le couple partage avec leurs mères et le frère de Mina, saxophoniste, les querelles sont fréquentes y compris entre les mères. Cette situation les mènent à divorcer, une décision qui ravient leurs mères. L’année suivante ils se rendent de nouveau au bal costumé où, affichant le même déguisement, ils se retrouvent. L’heure est à la fantaisie, ils se réconcilient et décident de se remarier…

Ανοιχτή επιστολή, ANOICHTI EPISTOLI (LETTRE OUVERTE)

YORGOS STAMBOULÓPOULOS (1968, noir et blanc)

(Prix de la critique au Festival de Locarno 1969) – Nikiforos Naneris, Betty Arvaniti , Eleni Theofilou, Betty Valassi, Spyros Olympios.

Dimitris, un jeune trentenaire bourgeois désenchanté, travaille dans une librairie qui doit fermée et où il est sous-payé. Amoureux de Thaleia, à qui il donne des cours et avec qui il sort le soir, il refuse d’épouser la jeune fille que ses parents lui destinent. Il rêve d‘un ailleurs. Quand il rencontre Maria, une institutrice idéaliste qui l’éveille aux réalités sociales, il reprend goût à la vie. Elle le pousse à s’engager dans l’action pour faire évoluer la société. Elle donne des cours du soir, il s’éprend d’elle et ils décident de vivre ensemble.

METÉORA

SPIROS STATHOULOPOULOS (2012)

(Plusieurs nominations dont l’Ours d’or à la Berlinale de 2012) – Theo Alexander (Theodoros), Tamila Koulieva-Karantinaki (Urania, la nonne), Alexandra Siafkou (Nun).

Perchés sur des pitons de grès quasiment inaccessibles, où des moines anachorètes se sont installés dès le XIè siècle en plein cœur de la Grèce, les deux monastères orthodoxes de Metéora (classés au patrimoine mondial), se font face. Haut lieu du monachisme orthodoxe fondé au XIVe siècle, l’un abritent des moines, l’autre des nonnes. Comme suspendus entre ciel et terre, ils surplombent un paysage où se déroule un vie rurale avec lequel ils n’ont aucun lien…Le jeune moine Theodoros et la nonne Urania ont voué, chacun de leur côté, leur existence à Dieu mais une attirance indicible les pousse l’un vers l’autre. Troublés, ils se retrouvent vite déchirés entre dévotion spirituelle et désir charnel, amour sacré et amour profane. Les sentiments qu’ils éprouvent remettent en question leur vie monastique. Ils sont bientôt contraints à une décision terrible.

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